Gladalina
Général
Inscription: 15/09/05 10:15 Messages: 67
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[Texte] Une drole d'affaire
La lune s'?tait voil?e d'un halo de nuages, faisant comme une gangue.
C'?tait insolite mais joli. Tout dans le ciel ?tait calme, un calme bien apparent.
Puis d'un coup un bruissement d'ailes, une monture ail?e qui appara?t dans le ciel et qui vient se poser dans le campement.
Puis la nouvelle se rependit comme une tra?n?e de poudre. Les ennemis n??taient plus qu'a quelques kilom?tres de leur position. Il fallait r?agir vite, rassembler les hommes, les pr?parer a la bataille sanglante qui allait se jouer la, non loin de leur position actuelle.
Pour certains c'?tait leur premi?re bataille, d'autre vieux loups de mers ?taient de vrai v?t?rants. Ceci aiderait les plus jeunes ? surmonter leur peur, leurs cauchemards.
Puis ils mirent tous leurs cuirasses, prirent leurs armes. Il y en avait de toutes sortes, allant du fusil jusqu'au simple b?ton.
Si tous n'avaient pas des armes tr?s sophistiqu?es ils avaient tous la m?me rage au ventre. Sauver leur terre, leur patrie trop souvent meurtres.
Le g?n?ral fit mettre en rangs les hommes f?briles, qui prirent du temps pour former les rangs habituels.
Tous ?taient ranges par cat?gorie, par taille. Puis sur un geste de la main les officiers cri?rent l'ordre de se mettre en route.
Un pas cadenc?, bien ordonn?, tel un seul homme les l?gions avan?aient. Ca aurait impressionne toute personne n'ayant jamais vu ?a.
Puis une fois arrive a destination les troupes se mirent a leur poste.
Les fantassins devant, les tireurs derri?re de fa?on ? faire le plus de d?g?ts.
Les cavaliers devaient charger plus tard pour garder un atout dans les mains.
Puis ils virent approcher les ennemis. Et la tuerie commen?a.
Des fous se jetaient les yeux rouges de haine dans une m?l?e presque ordonn?e. Les cavaliers passaient au dessus des combattants frappant de fa?on chirurgicale.
Des tours en bois avaient ?taient ?rig?es ? la h?te des deux cotes. Les strat?ges ?taient ? l'abri derri?re, proteg?s par des fantassins.
Pourtant ils r?ussirent ? p?n?trer leurs d?fenses, ? les faire reculer, se retrancher.
L?ennemi ?tait perdu, il ne fallait pas se laisser d?border. Puis lan?ant une nouvelle attaque il arriva devant le strat?ge.
Puis tout se fit calme a nouveau. Les combattants arr?t?rent leurs actions.
Et une voix, comme venu de nulle part et de partout, dit d'un ton clair :
Echec et mat.
edit orthographe (dirkanson)
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N'est pas mort ce qui à jamais dort et au long des ères même la mort peut mourir. (h.p. Lovecraft)
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